Attention à la Rupture de Période d’Essai en CDD

Le 30/03/2025

Dans Conseils RH

Un salarié que vous n'avez jamais vu. Une rupture de période d’essai décidée avant même son arrivée. Résultat ? Une condamnation qui peut vous coûter jusqu'à un an de salaire. Voilà une erreur courante qui résulte d’un simple manque de formation et d'une mauvaise interprétation du droit du travail. Pourtant, elle peut avoir des conséquences financières dévastatrices.

Une Erreur qui Coûte Cher

Un salarié que vous n'avez jamais vu. Une rupture de période d’essai décidée avant même son arrivée. Résultat ? Une condamnation qui peut vous coûter jusqu'à un an de salaire. Voilà une erreur courante qui résulte d’un simple manque de formation et d'une mauvaise interprétation du droit du travail. Pourtant, elle peut avoir des conséquences financières dévastatrices.

Alors, pourquoi cette situation arrive-t-elle si souvent ? Quelles sont les erreurs à éviter et comment sécuriser vos pratiques en tant qu’employeur ? Décortiquons ce problème pour que vous ne tombiez jamais dans ce piège.

Une Erreur Fréquente et Coûteuse

Imaginez la situation suivante : vous signez un Contrat à Durée Déterminée (CDD) avec un salarié. Puis, avant même qu’il ne commence son contrat, vous lui signifiez la fin de sa période d’essai par écrit ou oralement, la veille de son premier jour. Cela semble simple, rapide, efficace... mais c’est surtout illégal.

Pourquoi ?

  1. Une période d’essai est prévue pour tester un salarié en situation réelle de travail.
  2. Si le salarié n’a pas commencé son contrat, il est impossible d’évaluer ses compétences. La période d’essai n’a donc pas débuté.
  3. Mettre fin à une période d’essai avant son commencement est donc juridiquement impossible.
  4. En résumé : une période d'essai qui n'a pas commencé, c'est une période d'essai qui n'existe pas.

Que se passe-t-il alors ?

Si vous rompez un CDD avant même qu’il ne commence, il ne s’agit pas d’une rupture de période d’essai. En réalité, cela constitue ce qu’on appelle une rupture anticipée de CDD. Et là, le Code du Travail est très clair :

  • Ce n'est pas une rupture de période d’essai, car la période d’essai n’a jamais commencé.
  • Ce n’est pas une rupture amiable, faute d’accord du salarié.
  • Ce n’est pas non plus un licenciement pour faute grave, force majeure ou inaptitude.

 

Que dit le Code du Travail ?

Selon l’article L. 1243-4 du Code du Travail, si un employeur met fin au CDD en dehors des cas prévus, le salarié a droit à des dommages et intérêts au moins égaux aux rémunérations qu’il aurait perçues jusqu’à la fin prévue du contrat.

Exemples concrets :

  • Pour un CDD de 7 jours : l’indemnité correspondra à 7 jours de salaire.
  • Pour un CDD de 4 mois : l’indemnité sera de 4 mois de salaire.
  • Pour un CDD de 12 mois : oui, vous avez bien compris... 12 mois de salaire.

 

Une erreur simple mais coûteuse. Et pourtant, elle aurait pu être évitée.

Comment éviter cette erreur ?

Le droit du travail est complexe, et une erreur d’interprétation peut coûter très cher. Mais heureusement, elle peut aussi être évitée avec les bonnes pratiques :

  1. Vérifiez toujours que la période d’essai ait effectivement commencé avant d’envisager une rupture.
  2. Si vous souhaitez rompre un CDD, assurez-vous que cela rentre dans l’un des cas prévus par la loi : faute grave, force majeure, ou inaptitude.
  3. Faites-vous accompagner par un expert en droit du travail pour sécuriser vos démarches.

 

Chez FOXY RH, nous vous aidons à éviter ces erreurs coûteuses en vous offrant une expertise personnalisée et adaptée à vos besoins. Chaque mission est unique, et nous vous accompagnons pour sécuriser vos recrutements et vous éviter des désagréments financiers inutiles.

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