Fraude au virement de salaire

Le 18/08/2025

Fraude au virement de salaire : comment protéger vos collaborateurs ?

1) Comprendre l’arnaque (et ses signaux faibles) ️

Depuis l’été 2025, la « fraude au virement de salaire » cible directement les services RH : un escroc usurpe l’identité d’un salarié et demande, par e-mail ou téléphone, la modification urgente de son RIB afin de détourner la paie vers un compte frauduleux. Les messages sont souvent crédibles (adresse proche, signature copiée, ton pressant). Objectif : faire changer le RIB avant la clôture paie. Voir l’alerte officielle : Service-Public.fr.

Signaux d’alerte : demande de changement de RIB « en urgence », depuis une adresse externe ou inhabituelle, pièce jointe « RIB.jpg »/« RIB.pdf », changement de numéro de téléphone, orthographe approximative, ou interlocuteur qui refuse une vérification via un canal officiel. Pour le secteur public et les collectivités, cette technique s’apparente aux « faux ordres de virement » (FOVI). Références utiles : collectivites-locales.gouv.fr et la fiche réflexe Cybermalveillance.gouv.fr.

Exemple (cas réel typique) : « Bonjour, c’est Léa Martin (Compta). J’ai changé de banque, pouvez-vous remplacer mon RIB avant le 28 ? Je suis en déplacement, merci de traiter par retour de mail. » → si le gestionnaire paie applique la demande sans vérification hors e-mail, le salaire est versé au fraudeur. Les autorités recommandent une authentification renforcée et la vigilance face au phishing : Service-Public.fr.

2) Que faire en cas d’attaque ? Le plan d’action « 60 minutes »

Minute 0–15 : geler tout paiement lié au dossier suspect, suspendre temporairement le changement de RIB et vérifier l’historique (qui a demandé quoi, quand, via quel canal). Appelez la banque pour tenter le blocage ou le rappel de fonds (rétrofacturation) si un virement est parti. Conservez toutes les preuves (e-mails, en-têtes, journaux SI). Guides pratiques : Service-Public.fr et Cybermalveillance.gouv.fr.

Minute 15–30 : vérification d’identité du salarié par canal indépendant (appel sur numéro déjà enregistré, entretien visio planifié, portail SIRH). Si usurpation confirmée : dépôt de plainte (police/gendarmerie) et demande formelle de rappel des fonds auprès de la banque, avec pièces justificatives. Réf. : Service-Public.fr.

Minute 30–60 : si des données personnelles ont été exposées (ex. accès à des dossiers RH ou fuite de coordonnées), évaluez l’incident au regard du RGPD : documentation, traçabilité, information des personnes concernées et, le cas échéant, notification à la CNIL sous 72 h. La CNIL propose une trame de communication et de gestion de crise dédiée à cette fraude : CNIL (et son infographie).

Côté salarié : alerter immédiatement sa banque, vérifier ses comptes, changer ses mots de passe si suspicion d’hameçonnage, et signaler l’e-mail/SMS frauduleux (ex. plateformes officielles mentionnées par l’ANSSI/CNIL). Conseil RH : proposez un modèle de message au salarié pour sa banque et pour le dépôt de plainte.

3) Prévenir durablement : procédures RH « anti-fraude » et réflexes métiers

Standardisez le changement de RIB : jamais par e-mail ni téléphone. Uniquement via un portail SIRH sécurisé avec double authentification (2FA) et justificatifs (RIB + pièce d’identité). Ajoutez un délai de carence (24–48 h) entre demande et prise d’effet, et un double contrôle (validation par un second pair/manager). Recommandations convergentes : Service-Public.fr et Cybermalveillance.gouv.fr.

Durcir l’hygiène numérique : sensibilisation anti-phishing trimestrielle, simulation de faux e-mails, bannière « externe » dans la messagerie, désactivation des règles de transfert auto hors domaine, mots de passe robustes et 2FA pour les comptes RH et paie. Pour les organismes publics : se référer aussi aux mises en garde FOVI : collectivites-locales.gouv.fr.

Tracer et auditer : journaliser chaque changement de RIB (qui, quand, comment), rapprochement paie mensuel des modifications bancaires, rapport de contrôle interne transmis à la direction. En cas d’incident impliquant des données personnelles, appliquez la doctrine CNIL (documentation, information, notification si nécessaire) : CNIL.

Message type à diffuser (à adapter) : « Pour votre sécurité, FOXY RH ne traite aucun RIB transmis par e-mail. Toute demande de modification doit être effectuée depuis votre espace RH sécurisé, avec vérification d’identité. En cas d’urgence, appelez le numéro RH référencé dans l’annuaire interne. »

< 2>1) Comprendre l’arnaque (et ses signaux faibles) ️

Depuis l’été 2025, la « fraude au virement de salaire » cible directement les services RH : un escroc usurpe l’identité d’un salarié et demande, par e-mail ou téléphone, la modification urgente de son RIB afin de détourner la paie vers un compte frauduleux. Les messages sont souvent crédibles (adresse proche, signature copiée, ton pressant). Objectif : faire changer le RIB avant la clôture paie. Voir l’alerte officielle : Service-Public.fr.

Signaux d’alerte : demande de changement de RIB « en urgence », depuis une adresse externe ou inhabituelle, pièce jointe « RIB.jpg »/« RIB.pdf », changement de numéro de téléphone, orthographe approximative, ou interlocuteur qui refuse une vérification via un canal officiel. Pour le secteur public et les collectivités, cette technique s’apparente aux « faux ordres de virement » (FOVI). Références utiles : collectivites-locales.gouv.fr et la fiche réflexe Cybermalveillance.gouv.fr.

Exemple (cas réel typique) : « Bonjour, c’est Léa Martin (Compta). J’ai changé de banque, pouvez-vous remplacer mon RIB avant le 28 ? Je suis en déplacement, merci de traiter par retour de mail. » → si le gestionnaire paie applique la demande sans vérification hors e-mail, le salaire est versé au fraudeur. Les autorités recommandent une authentification renforcée et la vigilance face au phishing : Service-Public.fr.

2) Que faire en cas d’attaque ? Le plan d’action « 60 minutes »

Minute 0–15 : geler tout paiement lié au dossier suspect, suspendre temporairement le changement de RIB et vérifier l’historique (qui a demandé quoi, quand, via quel canal). Appelez la banque pour tenter le blocage ou le rappel de fonds (rétrofacturation) si un virement est parti. Conservez toutes les preuves (e-mails, en-têtes, journaux SI). Guides pratiques : Service-Public.fr et Cybermalveillance.gouv.fr.

Minute 15–30 : vérification d’identité du salarié par canal indépendant (appel sur numéro déjà enregistré, entretien visio planifié, portail SIRH). Si usurpation confirmée : dépôt de plainte (police/gendarmerie) et demande formelle de rappel des fonds auprès de la banque, avec pièces justificatives. Réf. : Service-Public.fr.

Minute 30–60 : si des données personnelles ont été exposées (ex. accès à des dossiers RH ou fuite de coordonnées), évaluez l’incident au regard du RGPD : documentation, traçabilité, information des personnes concernées et, le cas échéant, notification à la CNIL sous 72 h. La CNIL propose une trame de communication et de gestion de crise dédiée à cette fraude : CNIL (et son infographie).

Côté salarié : alerter immédiatement sa banque, vérifier ses comptes, changer ses mots de passe si suspicion d’hameçonnage, et signaler l’e-mail/SMS frauduleux (ex. plateformes officielles mentionnées par l’ANSSI/CNIL). Conseil RH : proposez un modèle de message au salarié pour sa banque et pour le dépôt de plainte.

3) Prévenir durablement : procédures RH « anti-fraude » et réflexes métiers

Standardisez le changement de RIB : jamais par e-mail ni téléphone. Uniquement via un portail SIRH sécurisé avec double authentification (2FA) et justificatifs (RIB + pièce d’identité). Ajoutez un délai de carence (24–48 h) entre demande et prise d’effet, et un double contrôle (validation par un second pair/manager). Recommandations convergentes : Service-Public.fr et Cybermalveillance.gouv.fr.

Durcir l’hygiène numérique : sensibilisation anti-phishing trimestrielle, simulation de faux e-mails, bannière « externe » dans la messagerie, désactivation des règles de transfert auto hors domaine, mots de passe robustes et 2FA pour les comptes RH et paie. Pour les organismes publics : se référer aussi aux mises en garde FOVI : collectivites-locales.gouv.fr.

Tracer et auditer : journaliser chaque changement de RIB (qui, quand, comment), rapprochement paie mensuel des modifications bancaires, rapport de contrôle interne transmis à la direction. En cas d’incident impliquant des données personnelles, appliquez la doctrine CNIL (documentation, information, notification si nécessaire) : CNIL.

Message type à diffuser (à adapter) : « Pour votre sécurité, FOXY RH ne traite aucun RIB transmis par e-mail. Toute demande de modification doit être effectuée depuis votre espace RH sécurisé, avec vérification d’identité. En cas d’urgence, appelez le numéro RH référencé dans l’annuaire interne. »

Employeur / RH Salarié
Processus unique et écrit pour les changements de RIB (2FA, pièces, double contrôle, délai de carence). Ne jamais envoyer de RIB par e-mail. Utiliser l’espace RH sécurisé et garder ses identifiants confidentiels.
Journalisation + revue mensuelle des modifications bancaires. Vérifier chaque mois son bulletin et le compte de versement ; signaler toute anomalie immédiatement.
Formation anti-phishing et tests réguliers des équipes paie/RH. Activer le 2FA sur les comptes personnels et pro, rester vigilant aux messages « urgents ».
Canaux de vérification hors e-mail (annuaire interne, rappel sur numéro connu). Confirmer toute demande inhabituelle par un canal officiel (appel RH, portail).

Bonus conformité : maintenez un registre des incidents, une check-list « retour des fonds », et un kit RGPD d’alerte interne (qui prévenir, quoi documenter, comment informer). Ressources : Service-Public.fr et CNIL.

Employeur / RH Salarié
Processus unique et écrit pour les changements de RIB (2FA, pièces, double contrôle, délai de carence). Ne jamais envoyer de RIB par e-mail. Utiliser l’espace RH sécurisé et garder ses identifiants confidentiels.
Journalisation + revue mensuelle des modifications bancaires. Vérifier chaque mois son bulletin et le compte de versement ; signaler toute anomalie immédiatement.
Formation anti-phishing et tests réguliers des équipes paie/RH. Activer le 2FA sur les comptes personnels et pro, rester vigilant aux messages « urgents ».
Canaux de vérification hors e-mail (annuaire interne, rappel sur numéro connu). Confirmer toute demande inhabituelle par un canal officiel (appel RH, portail).

Bonus conformité : maintenez un registre des incidents, une check-list « retour des fonds », et un kit RGPD d’alerte interne (qui prévenir, quoi documenter, comment informer). Ressources : Service-Public.fr et CNIL.

4) En conclusion : faites passer votre RH en « mode résilience »

La fraude au virement de salaire n’est pas une fatalité : avec des règles claires, des contrôles simples et un peu d’outillage (2FA, portail SIRH, traçabilité), vous protégez à la fois vos collaborateurs et votre trésorerie. Vous voulez auditer vos procédures paie/RH, formaliser un processus anti-fraude et former vos équipes ? Parlons-en.

Contacter FOXY RH pour un audit éclair et un plan d’action : diagnostic express, procédure « changement de RIB » clé en main, trames d’e-mails, kit de crise (banque, plainte, communication), et coaching de vos référents RH.

Tags : fraude virement salaire, faux RIB, usurpation d’identité, phishing RH, FOVI, sécurité paie, CNIL RGPD, procédure changement RIB, contrôle interne, prévention cybersécurité

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