Même les recruteurs les plus expérimentés peuvent tomber dans ces pièges mentaux. Voici comment ils fonctionnent.
• L’effet de contraste
Vous venez d’interviewer un candidat moyen, et le suivant vous semble exceptionnel ? Attention : votre jugement est influencé par la comparaison immédiate, et non par des critères objectifs. Ce biais séquentiel est documenté dans plus de 35 000 cas. Il altère la perception de la valeur réelle d’un candidat.
• Le biais de maximisation
Chercher la perfection est tentant… mais souvent contre-productif. Les maximiseurs veulent “tout voir” avant de choisir. Ils retardent la décision, comparent plus, regrettent plus, sans pour autant faire de meilleurs choix. Dans le recrutement, cela crée une illusion de contrôle qui coûte cher.
• Le biais de confirmation
Dès les premières secondes, une impression se forme. Puis, au lieu d’évaluer objectivement, on cherche à confirmer cette intuition initiale : un regard biaisé sur les réponses, les gestes, voire les CVs. Ce phénomène affecte la qualité de l’évaluation.
Tous ces biais combinés incitent à “voir d’autres candidats”... même quand le bon profil est déjà là.