1. Le retour d’un rapport de force plus équilibré
Pendant plusieurs années, les entreprises se pliaient aux exigences des candidats : télétravail, salaires en hausse, process de recrutement raccourcis… La tendance s’est nettement inversée en 2025.
Les candidats sont plus disponibles et moins enclins à changer de poste, par peur de l’instabilité.
Les recruteurs reprennent le temps d’évaluer les profils : plus d’entretiens, délais allongés, exigence renforcée.
Les soft skills longtemps reléguées au second plan, comme la loyauté, la stabilité ou l’adaptabilité, redeviennent des critères clés.
👉 La logique du « on embauche à tout prix » laisse place à une approche plus rationnelle et sélective.
2. Recruter mieux plutôt que plus
Ce retournement du marché impose une transformation des pratiques RH. Il ne s’agit pas de retomber dans les travers d’un recrutement rigide ou élitiste, mais bien d’apprendre à mieux cibler, mieux convaincre… et mieux intégrer.
Les profils rares (tech, industrie, santé) restent difficiles à capter. La guerre des talents continue sur ces segments.
Les entreprises doivent continuer d’investir dans leur expérience candidat : process fluides, transparence, image de marque cohérente.
Le critère de la motivation prend le pas sur celui du simple parcours : ce sont les profils engagés qu’il faut désormais savoir fidéliser.
👉 Dans un marché assagi, la qualité du recrutement devient un avantage concurrentiel.